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Eizan, Kikukawa (1787-1867) - Une dame d'honneur

Eizan, Kikukawa (1787-1867) - Une dame d'honneur

Œuvre de Eizan Kikukawa (1787-1867)

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Cette image de Kikukawa Eizan présente une geisha japonaise.

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Kikukawa Eizan (1787-1867) est un dessinateur d'estampes japonaises de style ukiyo-e. Il étudie d'abord avec son père, Eiji, un peintre mineur de l'école Kanō, puis avec Suzuki Nanrei (1775-1844), de l'école Shijō. Il aurait également étudié avec l'artiste ukiyo-e Totoya Hokkei (1790-1850). Il réalise de nombreuses estampes de belles femmes (bijin-ga) dans les années 1830, mais abandonne ensuite la gravure au profit de la peinture.

Eizan fut le plus prolifique, le plus longévif et finalement le meilleur des derniers disciples d'Utamaro qui tentèrent de perpétuer le style bijin du maître après sa mort en 1806. Avec Tsukimaro et Utamaro II, Eizan a généralement été rejeté par les connaisseurs comme un plagiaire du style tardif d'Utamaro, mais son travail évolue en fait, comme celui de la plupart des artistes ukiyo-e, d'une identification étroite avec un grand maître à une indépendance étudiée, et contient des pièces d'une beauté et d'un intérêt remarquables.

À mesure qu'Eizan atteignit sa maturité artistique, il commença à développer son propre style figuratif, toujours principalement axé sur les estampes de belles femmes (bijin-ga). L'œuvre d'Eizan conserve la sensibilité et le lyrisme qui caractérisent le style d'Utamaro, par opposition au réalisme plus terre à terre et à la sensualité plus manifeste de Kunisada et Keisai Eisen.

Eizan, comme Toyokuni I dans les estampes d'acteurs, est la dernière manifestation du style ukiyo-e classique dans le travail bijin, avec des couleurs harmonieuses et des lignes et des sujets gracieux. Après lui, on sent l'introduction d'une esthétique différente, avec des couleurs plus dures, des lignes angulaires et des matériaux moins éthérés, mettant davantage l'accent, en somme, sur le poids matériel de la vie terrestre, plutôt que sur sa transformation en quelque chose d'élégant.

Il était également gaucher, ce qui était étrange à une telle époque au Japon.

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